Liberté pour tous les prisonniers du G20 ! Ces mots brillent sur la façade située en face du bureau du syndicat de police, qui s’est fait détruire ses vitres à coups de marteau. Depuis les émeutes du G20, les flics et la justice essaient d’attiser la peur. Durant les procès contre les personnes enfermées, ils veulent montrer, par de lourdes peines, que les flics sont intouchables. Quiconque oserait remettre en question leur autorité et agir dans ce sens doit s’attendre à finir en prison. Quiconque jette des bouteilles est condamné en tant que terroriste. En renforçant les peines des textes de loi 113-114, ils veulent empêcher que la haine diffuse contre les flics se concrétise aussi par des actes. Le syndicat de police est un des acteurs qui œuvre sans cesse à aggraver la répression. Par haine de tout ce qui bouge, il ne cesse de se surpasser en revendiquant de nouvelles lois plus dures, plus de droits et de nouvelles armes pour les flics. Avec beaucoup de succès, il parvient à toujours représenter les flics comme des victimes, devenus des cibles de notre rage sans qu’ils n’aient commis de fautes. En même temps, tout cela sert à nous intimider toujours plus. La peur paralyse, nous rend impuissant.es et le meilleur moyen de lutter contre cela est de rompre avec ces relations. Cette rupture peut s’exprimer par des attaques en solidarité avec les personnes incarcérées. Force à toutes personnes incarcérées, perquisitionnées, espionnées – ici comme partout ! Le G20 est fini, pas nos combats !
Source: sansattendre.noblogs.org